Des constats :

L’agriculture intensive et industrielle :

– provoque la disparition de nombreux paysans,

– a des conséquences écologiques inacceptables (pollution des sols, mort des paysages, appauvrissement de la biodiversité, etc).

La commercialisation par la grande distribution :

– est inéquitable : la valeur produite est accaparée par les multinationales,

– ne rémunère pas le producteur (dépendant des intermédiaires, des marchés financiers, du coût des matières premières, des aides publiques, etc).

 

Ces deux modèles :

– contribuent à détruire l’emploi et l’environnement,

– favorisent la délocalisation des échanges économiques.

Historique

Al’terre circuit est née de la rencontre entre des consommateurs, des militants syndicaux ou associatifs, des citoyens et des producteurs militants qui se sont côtoyés à l’occasion de différents mouvements sociaux.

En 2006 à Arras, ces personnes ont mené une réflexion commune de longue haleine (à raison d’une rencontre mensuelle pendant 2 ans), sur les habitudes de consommation, et notamment la provenance des aliments que chacun met dans son assiette.

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Des objectifs sous forme de questions :

-Comment rémunérer à sa juste valeur le travail de paysans respectueux de la qualité des produits et de l’environnement sans exclure du circuit les consommateurs aux revenus modestes ?

- Comment construire un projet réellement collectif qui dépasse l’acte individuel de « vendre » ou d’ « acheter » ?

- Comment devenir acteur et réussir à peser pour créer de nouvelles relations économiques et sociales en mesure de satisfaire les besoins humains plutôt que le profit d’une minorité ?

- Comment se réapproprier la distribution et maîtriser ses choix alimentaires ?


Sur la base de ces constats et questions, ce groupe de personnes a expérimenté un circuit court, qui a fonctionné de fait pendant un an, avant que les membres ne créent officiellement un cadre associatif en déposant à la préfecture des statuts et une Charte, faisant naître ainsi l’association Al’terre circuit.

Depuis, Al’terre circuit s’est enrichie de nouveaux membres, producteurs et consommateurs, des anciens ont quitté le circuit… Tout en essayant de maintenir et transmettre cette haute exigence des objectifs initiaux, le fonctionnement évolue, la réflexion se poursuit, afin de s’adapter aux nouveaux enjeux qui se posent, pour permettre la pérennisation de cette formidable initiative.

 

Pour aller plus loin :