Au-delà de l’acte de consommation, œuvrer ensemble pour un autre modèle de société en créant du lien social et de la solidarité entre les citoyens.

Al’terre circuit rend aux habitants du territoire une souveraineté alimentaire, et répond aux besoins de cohérence entre des exigences démocratiques, socio-économiques et écologiques.

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3 valeurs fondamentales nous animent :

La citoyenneté :

Expérimentée notamment grâce au dialogue direct entre producteur et consommateur

  •  Autonomie : la taille relativement petite des exploitations et les choix techniques de l’agriculture paysanne font que les producteurs-paysans et consommateurs co-décident de ce qu’ils entendent produire, consommer, et dans quelles conditions ils entendent le faire.
  • Transparence : les consommateurs peuvent connaître et évaluer les conditions sociales et écologiques de production grâce au contact régulier et aux visites d’exploitations. (rôle du CEDAPAS)
  • Volonté de s’informer et d’informer : la participation à Al’terre circuit stimule l’envie de connaître et de comprendre davantage les modes de productions agricoles dans le monde, sensibilise aux problèmes agricoles et économiques, donne la possibilité de choisir et non de subir.
  • Dimension collective de la réflexion et des décisions : la confrontation et le dialogue dans la durée pour faire vivre le circuit court, sont source de cohésion sociale. Ils permettent des prises de recul par rapport aux préjugés, d’élargir ses représentations du monde en saisissant les enjeux de société, autour de l’utilisation de la terre par exemple.

La justice sociale :

Au travers, notamment, l’adhésion des producteurs à la Charte de l’Agriculture Paysanne

  • Revaloriser le métier de paysan en :

– rémunérant le travail à son juste coût : ne plus rétribuer les actionnaires de la grande distribution

– favorisant des emplois locaux : en permettant aux hommes de vivre sur leur territoire et de le dynamiser

– restaurant une production agricole de proximité

– permettant une plus grande autonomie économique aux producteurs : les producteurs ne sont plus tributaires des intermédiaires, des marchés financiers, du cours des matières premières ou des aides publiques pour survivre ou disparaître

  • Rendre accessible au plus grand nombre une alimentation de qualité
  • Etre solidaire au niveau planétaire : les citoyens se nourrissent sans détruire les cultures vivrières et les équilibres écologiques nécessaires à la vie des habitants des pays du Sud

L’écologie :

Au travers de l’aspect « circuit court » et également l’engagement des producteurs dans la Charte de l’Agriculture Paysanne

  • Favoriser une agriculture respectueuse de l’environnement

– consommer des produits sains, au rythme des saisons (pas de pesticides, d’engrais chimiques, d’antibiotiques et d’additifs en tout genre comme les conservateurs…)

– préservation des paysages et des différentes variétés vivantes (lutte contre l’érosion des sols, haies, biodiversité…)

  • Limiter les transports et les déchets par des échanges de proximité et la suppression des intermédiaires (économie d’énergie, limitation de l’effet de serre en favorisant des lieux de production le plus proche possible des lieux de consommation)

On vient à Al’terre circuit parce que sensibilisé à un aspect du circuit court (qualité des produits, souci écologique, emploi rural…) et progressivement on découvre toutes les dimensions sociales, économiques, démocratiques et environnementales d’un modèle alternatif de production et d’échange.