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Elise et Pierre, 35 et 36 ans, orthophoniste et enseignant chercheur, 3 enfants – St-Laurent-Blangy Adhérents à Al’terre circuit depuis 2009


Comment avez-vous découvert Al’terre circuit ?
En arrivant sur Arras, on connaissait des personnes qui étaient adhérentes et qui nous en ont parlé.

Pourquoi êtes-vous venus à Al’terre circuit ?
Au départ c’était juste pour avoir des paniers de légumes.

Qu’est ce que vous y avez découvert ?
Nous avons découvert un autre rapport à la consommation et le concept de l’agriculture paysanne.
Puis nous avons rencontré des producteurs engagés qui nous ont expliqué leur travail, et le monde militant arrageois. Cela nous a permis de connaître des alternatives dans différents domaines comme la finance solidaire avec la Nef, enercoop pour l’électricité, biocoop, et d’autres exemples d’alternatives à la grandes distribution…
On ne va plus du tout en grande surface, on a réussi à trouver des alternatives. On a évolué sur notre régime alimentaire, on donne une place plus importante aux légumes dans notre alimentation.

Qu’est ce qui aujourd’hui vous fait rester ?
On a des amis, on apprécie les personnes, on a fait de belles rencontres.
Cela nous permet d’acheter local et on a le plaisir de l’arrivée des légumes de saison.
On a maintenant envie de partager ce qu’on a découvert à d’autres personnes, les échanges avec les producteurs sont très intéressants, nous sommes devenus dépendants des produits d’Al’terre circuit !

Quels produits commandez-vous en général ?
Au début nous commandions uniquement des paniers de légumes, puis des œufs.
Et maintenant chaque semaine, on prends aussi du pain, des pommes, de la bière, de la tisane, des pommes de terre et de la confiture etc.

Pourquoi le choix de l’agriculture paysanne ?
Pour:
– la démarche globale, sociale et alimentaire.
– la création d’emplois (plusieurs petits paysans sur un terrain plutôt qu’un seul sur une grande surface).
– l’environnement
– la qualité des produits
– le mode d’agriculture durable qui répond aux enjeux, défis actuels ( emploi, environnement, humain…)

Laëtitia, 32 ans, secrétaire – St-Laurent-Blangy
Adhérente à Al’terre circuit depuis 2015


Comment as tu découvert Al’terre circuit ?
Lors d’une réunion d’information en juin 2015 à l’espace Chanteclair de St Nicolas les Arras.

Pourquoi es tu venue à Al’terre circuit ?
Un souhait de reprendre un peu en main mon alimentation, consommer et encourager les producteurs de produits sains. L’envie d’encourager l’initiative. La possibilité d’acheter des produits sans intermédiaires.

Qu’est ce que tu y as découvert ?
Des membres actifs et investis, l’agriculture paysanne que je ne connaissais pas (explications, visites d’exploitation, des producteurs soucieux de faire connaitre leurs métiers et produits), le plaisir de connaitre des producteurs et pouvoir sans crainte acheter ou recommander leurs produits (via Al’terre circuit ou au marché). Une convivialité, entraide et des rencontres humaines enrichissantes.

Qu’est ce qui aujourd’hui t’y fait rester ?
Tout ce qui précède.

Quel produit commandes-tu en général ?
Des œufs bio (que j’achetais auparavant beaucoup plus chers en grande surface), bière, légumes au détail (carottes), pommes de terre, principalement.

Pourquoi le choix de l’agriculture paysanne ?
C’est une agriculture qui défend des valeurs dans lesquelles je peux me retrouver. C’est une démarche globale qui prend en compte différents aspects de l’agriculture pour permettre aux producteurs de valoriser leur travail et pas uniquement la quantité produite (coût du travail, transmission des terres, respect de l’environnement, qualité …).

 

Mireille, 67 ans, retraitée – Arras
Adhérente à Al’terre circuit depuis 2009


Comment as tu découvert Al’terre circuit ?
Par François Théry que je connaissais du groupe d’Arras d’Amnesty International (il y a aussi entraîné, du même groupe, Claudine, Françoise, Marie-Pierre…).

Pourquoi es tu venue à Al’terre circuit ?
Parce que le concept m’intéressait, à la fois d’éducation populaire et d’action au niveau local, je peux agir à mon niveau…

Qu’est ce que tu y as découvert ?
En matière de « découverte » je citerai principalement celle des réalités des agriculteurs, de leurs réussites et difficultés (que je n’avais jamais approfondies avec mes grands parents métayers!), le cycle des saisons, l’impact des aléas climatiques ou autres… Pour le reste nous ne nous sommes jamais vraiment approvisionnés en produits frais dans la grande distribution.

Qu’est ce qui aujourd’hui t’y fait rester ?
La continuation d’une expérience associative riche et originale, les gens qu’on y rencontre dans leur diversité, le contact avec les producteurs,l’aspect local de cette action.

Quel produit commandes-tu en général ?
Le pain de Marie-Paule, les œufs et volailles de Michel, les pommes de terre de François, le miel d’Alexandre, la bière de Mathieu, les aromates de Fanny, les pommes quand elles reviendront !!! et je commande peu de paniers à cause des légumes que je n’aime pas ou assimile mal… (nous complétons au marché d’Arras où on retrouve aussi nos producteurs).

Pourquoi le choix de l’agriculture paysanne ?
Pour ses qualités d’insertion dans la vie locale et le rejet de l’industrialisation des activités agricoles, le respect de la terre et des personnes qui la travaillent. Je fais une différence avec le « bio » qui peut venir de l’autre bout du monde sans nécessité particulière (je précise que ma vie active était centrée sur le commerce international – en la matière, je sais un peu de quoi je parle ;o))